Mon expérience aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Soigner des athlètes de haut niveau au sein de la Polyclinique du Village Olympique

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 ont été un moment fort, tant sur le plan sportif que professionnel. En tant qu’ostéopathe, j’ai eu l’opportunité de participer à cet événement exceptionnel en tant que volontaire au sein de la polyclinique du Village olympique. Pendant plusieurs semaines, j’ai eu la chance de prodiguer des soins à des athlètes de haut niveau, venus du monde entier, présentant des profils variés et porteurs de différents types de handicaps.

Soigner des athlètes paralympiques : un défi à la hauteur de l’événement

Intervenir auprès d’athlètes paralympiques a été une expérience unique. Ces sportifs, porteurs de handicaps physiques ou sensoriels, repoussent quotidiennement les limites de leurs capacités. Leurs exigences physiques et mentales sont à la hauteur de celles de n’importe quel athlète de haut niveau, si ce n’est plus. Mon rôle, en tant qu’ostéopathe, consistait à les accompagner dans leur préparation et leur récupération, en collaboration avec une équipe médicale pluridisciplinaire.

Les consultations ostéopathiques que j’ai réalisées visaient à soulager les troubles douloureux, améliorer la mobilité articulaire et optimiser la performance des athlètes. Qu’il s’agisse de prévenir ou de traiter des douleurs, les soins devaient s’adapter à chaque individu, en tenant compte de la nature du handicap, mais également des spécificités propres à chaque discipline sportive. Cette capacité à moduler les techniques ostéopathiques en fonction des besoins de chaque athlète a été l’un des aspects les plus enrichissants de cette mission.

Quelques moments avec les athlètes et les collègues thérapeutes.

Une collaboration entre experts de la santé

La polyclinique du Village olympique réunissait une équipe de professionnels de santé triés sur le volet, sélectionnés par l’APHP et le COJOP pour leurs compétences spécialisées. En tant qu’ostéopathe, j’ai eu l’opportunité de travailler en étroite collaboration avec des kinésithérapeutes, médecins du sport, et autres praticiens spécialisés dans le suivi des athlètes. Ce travail en équipe pluridisciplinaire permettait une prise en charge complète et personnalisée, assurant un suivi optimal des athlètes à chaque étape de leur parcours.

Cette collaboration m’a permis de renforcer mes compétences dans la gestion des pathologies liées à l’effort intense et aux spécificités des sports paralympiques, tout en m’enrichissant de l’expertise des autres thérapeutes. Ce partage de connaissances a véritablement contribué à faire de cette expérience un moment fort de ma carrière.

Une expérience en immersion au sein de la polyclinique du village olympique.

Des athlètes venus des quatre coins du monde

L’une des particularités de cette mission était de prendre en charge des athlètes issus de délégations internationales, représentant des cultures et des façons d’aborder le soin très différentes. Qu’ils viennent d’Amérique, d’Asie, d’Afrique ou d’Europe, chaque athlète portait avec lui une histoire unique, avec ses défis personnels et ses attentes spécifiques. Cela demandait une grande capacité d’adaptation, non seulement sur le plan linguistique, mais aussi dans la manière d’aborder les soins. Chaque consultation était une rencontre, une opportunité d’apporter un soulagement et un soutien à des sportifs qui ont fait de leur handicap une force.

Un poste de prise en charge des prothèses d’Ottobock dans le Village.

Une expérience enrichissante sur les plans humain et professionnel

Participer aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 en tant qu’ostéopathe au sein de la polyclinique a été une expérience exceptionnelle, à la fois enrichissante et stimulante. J’ai eu l’opportunité de soigner des athlètes d’élite, porteurs de handicaps variés, et de collaborer avec des professionnels de santé parmi les plus compétents dans leur domaine.

Ce type d’expérience souligne l’importance de l’ostéopathie dans l’accompagnement des sportifs de haut niveau, mais aussi dans la prise en charge adaptée des personnes en situation de handicap. J’en ressors avec une vision renouvelée de mon métier, plus riche des rencontres et des échanges qui ont marqué cet événement.

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Bienvenue au cabinet de Quentin Janicot, Ostéopathe Biomécanicien expert dans la prise en charge de la douleur !

Spécialisé dans la prise en charge des troubles fonctionnels douloureux, j’interviens auprès d’une large patientèle, allant des sportifs de haut niveau aux femmes enceintes et nourrissons, en passant par toute personne souffrant de douleurs aiguës ou chroniques.

Mon approche s’appuie sur une solide formation universitaire, notamment un diplôme de prise en charge de la douleur à la faculté de médecine Paris 7, ainsi que sur des formations continues telles que l’hypnose thérapeutique. J’ai également développé une expertise dans le suivi des sportifs professionnels, en tant qu’ostéopathe du Red Star FC93 depuis 2011, et j’enseigne à l’école Ostéobio depuis 2016.

En 2024, j’ai eu l’honneur de participer aux Jeux Paralympiques de Paris au sein de la polyclinique du Village olympique, où j’ai pris en charge des athlètes de haut niveau venus du monde entier. Cette expérience enrichissante a renforcé ma conviction que l’ostéopathie, en collaboration avec d’autres professionnels de santé, peut jouer un rôle essentiel dans l’accompagnement des sportifs et dans la gestion des douleurs liées à des contraintes physiques extrêmes.

Clinique du Village Olympique – JOP Paris 2024

Je vous accueille au sein du Cabinet Paramédical Netter (Paris 12ème) et du Cabinet Paramédical Kubacki (Livry-Gargan – 93 Seine-Saint-Denis), où je propose des consultations adaptées à chaque besoin. Vous trouverez sur ce site des informations sur l’ostéopathie, mon parcours et les partenariats développés au fil des années, ainsi que des détails sur les motifs de consultation.

Pour prendre rendez-vous, vous pouvez passer par la plateforme Doctolib, ou me contacter directement pour toute question.

Le cabinet de Livry-Gargan, spécialisé dans l’ostéopathie pédiatrique et sportive, est situé à proximité des villes d’Aulnay-sous-Bois, Chelles, Drancy, Le Raincy, Montfermeil, Clichy-sous-Bois, Coubron et bien d’autres. Exercent également dans ce cabinet deux infirmières, une psychomotricienne et une pédicure-podologue.

Le cabinet de Paris-Netter, spécialisé dans l’ostéopathie pédiatrique et sportive, est situé dans le 12ème arrondissement, à proximité de l’hôpital Trousseau ou du Collège Courteline.

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Névralgie cervico-brachiale : comprendre avant de manipuler

Douleur dans le cou, l’épaule ou le bras : et si ce n’était pas « juste un nerf coincé » ?

La névralgie cervico-brachiale (NCB) est un motif de consultation fréquent.
Douleur dans la nuque, irradiations dans l’épaule ou le bras, parfois accompagnées de fourmillements ou de pertes de force : le tableau peut être impressionnant.

Mais derrière cette appellation se cachent des situations cliniques très différentes, qui nécessitent avant tout… un raisonnement rigoureux.

C’est dans cette optique que j’ai suivi une formation dédiée à la prise en charge des névralgies cervico-brachiales, organisée par le CFPCO et animée par deux formateurs de grande qualité : Laurent Fabre et Guillaume Molinier.


Manipuler… ou ne pas manipuler ?

Contrairement à certaines idées reçues, toute douleur irradiée ne justifie pas une manipulation, et certainement pas systématiquement.

Cette formation insistait sur un point fondamental :
👉 avant le geste, il y a l’examen clinique et le raisonnement.

On y aborde notamment :

  • les différentes origines possibles d’une douleur cervico-brachiale,
  • les signes nécessitant prudence ou réorientation médicale,
  • la distinction entre atteinte nerveuse, douleur projetée ou sensibilisation,
  • et la place réelle (et limitée) des techniques manuelles dans certains cas.

Ce que j’en ai retiré pour ma pratique

Cette formation est venue renforcer une conviction déjà présente dans mon travail :
le bon soin n’est pas le plus spectaculaire, mais le plus adapté.

Dans la prise en charge des névralgies cervico-brachiales, cela implique :

  • un examen clinique précis,
  • une évaluation du contexte global (stress, sommeil, charge mentale, activité),
  • une information claire du patient,
  • et parfois… l’absence de manipulation.

Parce que ne pas faire peut aussi être un choix thérapeutique pertinent.


Une approche progressive et sécurisée

Lorsque le contexte s’y prête, l’ostéopathie peut s’inscrire dans une prise en charge plus large :

  • accompagnement du mouvement,
  • conseils individualisés,
  • coordination avec d’autres professionnel·le·s de santé si nécessaire.

L’objectif n’est pas de « remettre en place », mais de réduire la menace perçue par le système nerveux, et de favoriser une récupération durable.


Quand consulter ?

Si vous présentez :

  • une douleur cervicale irradiant dans le bras,
  • des sensations de décharge, d’engourdissement ou de faiblesse,
  • ou une douleur persistante malgré le repos,

une évaluation clinique est indiquée pour faire le tri, rassurer quand c’est possible, et orienter quand c’est nécessaire.

📍 Prendre rendez-vous pour un bilan personnalisé
👉 Prise de rendez-vous sur Doctolib

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Les mots qui soignent : quand la relation devient un levier thérapeutique

Pourquoi certains mots soulagent… et d’autres aggravent la douleur ?

Dans ma pratique quotidienne d’ostéopathe spécialisé dans la prise en charge de la douleur, une chose est devenue évidente avec le temps : ce que l’on fait compte, mais ce que l’on dit – et comment on le dit – compte tout autant.

C’est précisément autour de cette idée qu’est née la formation « Les mots qui soignent », que j’ai eu le plaisir d’animer via le CFPCO avec mon ami et collègue Jérémy Lejeune.

Une formation consacrée à un enjeu central, souvent sous-estimé : l’impact de la communication thérapeutique sur l’expérience douloureuse des patient·e·


Douleur chronique : quand le corps et le contexte dialoguent

La douleur chronique n’est pas qu’une affaire de tissus, de posture ou d’imagerie médicale. Les données issues des neurosciences, de la psychologie et de la clinique convergent aujourd’hui vers un constat clair :

👉 la douleur est une expérience influencée par le contexte, les attentes, les croyances et la relation de soin.

Un mot mal choisi peut renforcer l’inquiétude, l’hypervigilance ou la peur du mouvement.
À l’inverse, une formulation ajustée peut redonner du contrôle, du sens et de la confiance, sans jamais minimiser la réalité des symptômes.


« Les mots qui soignent » : de quoi parle-t-on concrètement ?

Cette formation ne propose ni recettes magiques, ni discours positiviste simpliste.
Elle s’appuie sur des données solides autour des effets placebo et nocebo, de la relation thérapeutique et de l’alliance de soin.

On y explore notamment :

  • comment certaines explications médicales peuvent entretenir la douleur sans le vouloir,
  • pourquoi rassurer n’est pas « mentir », mais recontextualiser,
  • comment favoriser l’adhésion, l’engagement et l’autonomisation du patient,
  • et surtout, comment adapter son discours à chaque singularité.

Ce que cela change dans mes consultations

Depuis plusieurs années, ces apports ont profondément transformé ma manière de consulter.
Pas en parlant plus, mais en parlant mieux.

Concrètement, cela signifie :

  • prendre le temps d’explorer le récit du patient,
  • expliquer les mécanismes de la douleur avec des mots compréhensibles,
  • éviter les formulations alarmistes ou figées,
  • co-construire des objectifs réalistes et progressifs.

L’objectif n’est pas seulement de soulager, mais de redonner des marges de manœuvre.


Et pour vous, en tant que patient·e ?

Si vous souffrez de douleurs persistantes, il est normal de chercher des réponses.
Mon approche vise à vous proposer un cadre de soin :

  • sérieux et fondé sur les connaissances actuelles,
  • respectueux de votre vécu,
  • et orienté vers l’autonomie plutôt que la dépendance aux soins.

📍 Vous souhaitez en discuter ou prendre rendez-vous ?
👉 Prise de rendez-vous via Doctolib

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Text neck : ce que j’ai cru, relayé… et appris depuis

Il y a quelques années, j’ai moi-même relayé sur ce site l’idée selon laquelle l’usage prolongé du smartphone, tête penchée en avant, constituait un facteur de risque majeur de douleurs cervicales.

À l’époque, cela me semblait cohérent.
Le raisonnement était simple, visuel, intuitif.
Et surtout, largement partagé dans le monde de la santé.

Aujourd’hui, avec le recul clinique et à la lumière de la littérature scientifique récente, mon regard a changé.
Ce billet s’inscrit dans une démarche volontairement réflexive : rendre visible une évolution de position professionnelle, expliquer ce qui a changé dans ma compréhension, et interroger les effets cliniques — parfois inattendus — de certains discours biomécaniques.


Le text neck : une explication séduisante… mais réductrice

Le concept de text neck repose sur une modélisation biomécanique simplifiée : plus la tête est fléchie vers l’avant, plus les contraintes exercées sur la colonne cervicale augmenteraient.

Ces modèles ont souvent été accompagnés de chiffres impressionnants et d’infographies marquantes, largement reprises dans les médias, les réseaux sociaux et certains discours de prévention.

Le problème n’est pas tant le modèle en lui-même, mais ce qu’on lui a fait dire.

👉 Ces approches décrivent des forces mécaniques théoriques.
👉 Elles ne mesurent ni la douleur, ni les symptômes, ni l’expérience vécue des personnes.
👉 Elles ne permettent pas d’expliquer pourquoi certaines personnes passent des heures tête penchée sans douleur, tandis que d’autres souffrent avec des expositions bien moindres.

Autrement dit : elles parlent de mécanique, pas de clinique.


Ce que montre la littérature scientifique récente

Ces dernières années, plusieurs études observationnelles et revues de littérature se sont penchées spécifiquement sur le lien entre usage du smartphone, posture cervicale et douleurs du cou.

Leurs conclusions sont beaucoup plus nuancées que le discours populaire sur le text neck.

Les données disponibles montrent notamment que :

  • l’angle de flexion cervicale lors de l’utilisation du smartphone n’est pas associé de manière robuste à la présence, à la fréquence ou à l’intensité des douleurs cervicales ;
  • passer du temps avec le cou fléchi ne semble pas délétère en soi, notamment chez les jeunes adultes ;
  • les facteurs les plus régulièrement associés aux douleurs cervicales sont plutôt :
    • la qualité du sommeil,
    • le niveau d’activité physique,
    • les facteurs psychosociaux (stress, charge mentale, contexte de vie).

Plusieurs auteurs soulignent également que les critères de causalité de Hill ne sont pas remplis concernant un lien direct entre text neck et douleur cervicale.


Retour critique sur ma propre pratique

Si j’ai relayé ce discours à l’époque, ce n’est ni par négligence, ni par dogmatisme.

C’était une explication :

  • simple à transmettre,
  • visuellement parlante,
  • compatible avec une vision biomécanique dominante,
  • pédagogiquement efficace à court terme.

Avec le recul, je mesure mieux les effets cliniques potentiellement iatrogènes de ce type de message :

  • renforcement de la peur du mouvement,
  • hypervigilance corporelle,
  • focalisation excessive sur la posture,
  • réduction de la douleur à une cause unique et culpabilisante.

Ce décalage entre intention pédagogique et effets réels constitue pour moi un point d’apprentissage majeur.


Enjeux cliniques et éthiques

Cette réflexion dépasse largement la question du cou et du smartphone.

Elle interroge plus largement :

  • notre rapport aux explications simples en santé,
  • la place des récits biomécaniques dans la prise en charge de la douleur,
  • la responsabilité des soignant·e·s dans la construction des croyances liées au corps.

Changer de position professionnelle n’est pas une faiblesse.
C’est une exigence éthique, dès lors que les données scientifiques évoluent et que l’expérience clinique invite à reconsidérer certains discours.


Ce que je dis aujourd’hui aux patient·e·s

Aujourd’hui, mon discours est volontairement plus nuancé, mais aussi plus solide :

  • le cou humain est robuste et adaptable ;
  • la flexion cervicale n’est pas dangereuse en soi ;
  • il n’existe pas de « bonne posture » universelle ;
  • la variabilité, le mouvement et le contexte de vie comptent davantage que l’angle exact de la tête ;
  • la douleur mérite mieux qu’un coupable unique.

L’objectif n’est pas de nier les symptômes, mais de sortir d’un récit alarmiste qui peut, paradoxalement, entretenir la souffrance.


Ce que j’en retiens pour la suite

Ce travail de relecture critique nourrit directement plusieurs de mes projets actuels :

  • en formation, comme exemple emblématique de nocebo postural et de simplification excessive ;
  • en pratique clinique, pour ajuster mes explications et éviter d’alimenter des peurs inutiles ;
  • dans mes travaux éditoriaux, autour de la place des récits explicatifs en santé.

Il me rappelle surtout une chose essentielle :
👉 expliquer, en santé, n’est jamais neutre.


Questions ouvertes

  • Comment transmettre sans simplifier à l’excès ?
  • Comment corriger publiquement un discours sans perdre la confiance ?
  • Quelle place donner à l’incertitude dans l’éducation thérapeutique ?

Ces questions restent ouvertes. Et c’est sans doute une bonne chose.

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Ostéopathie, esprit critique et débat public : retour sur ma participation à La Tronche en Biais avec le COSE

Il y a quelques semaines, j’ai participé, aux côtés du COSE, à une vidéo publiée sur la chaîne youtube La Tronche en Biais.

👉 Une expérience à la fois stimulante, inconfortable par moments, mais surtout cohérente avec le chemin professionnel que je poursuis depuis plusieurs années.

Cette vidéo, accessible librement en ligne, aborde des questions sensibles autour de l’ostéopathie :
ses fondements, ses dérives possibles, ses tensions internes, et sa place dans le champ plus large de la santé fondée sur les preuves.


Pourquoi accepter ce type d’invitation ?

Lorsque l’on exerce une profession régulièrement critiquée — parfois à juste titre, parfois de manière caricaturale — deux attitudes sont possibles :

  • se replier,
  • ou accepter le débat, avec ses risques et ses limites.

Ma participation à cette vidéo s’inscrit clairement dans la seconde option.

Non pas pour « défendre l’ostéopathie » comme un bloc homogène,
mais pour porter une voix située, critique, et engagée dans une démarche de clarification.

👉 Parler d’ostéopathie dans un espace public d’esprit critique, c’est accepter :

  • de ne pas maîtriser entièrement le cadre,
  • de voir ses propos discutés, contestés, parfois simplifiés,
  • mais aussi de contribuer à sortir d’un dialogue en vase clos.

Le rôle du COSE : une parole collective, pas individuelle

Ma présence dans cette vidéo s’est faite dans le cadre du COSE, un collectif qui défend depuis plusieurs années une ostéopathie :

  • fondée sur les données scientifiques disponibles,
  • intégrée au système de santé,
  • attentive aux enjeux éthiques, pédagogiques et sociopolitiques de la profession.

C’est un point important :
👉 il ne s’agissait pas d’une prise de parole personnelle isolée, mais d’une intervention collective, issue de discussions, de compromis, et parfois de désaccords internes.

Comme toute parole collective, elle est nécessairement imparfaite, mais elle a le mérite d’exister publiquement.


Ce que cette vidéo dit — et ne dit pas

La vidéo ne propose ni réquisitoire à charge, ni plaidoyer en faveur de l’ostéopathie.

Elle met plutôt en lumière :

  • les ambiguïtés historiques de la profession,
  • la coexistence de pratiques très hétérogènes,
  • les tensions entre croyances, traditions et données scientifiques,
  • les dérives possibles lorsque l’esprit critique est absent.

Mais elle ne dit pas tout.
Et surtout, elle ne peut pas rendre compte de la diversité des trajectoires professionnelles, ni des efforts quotidiens menés par de nombreux praticien·ne·s pour faire évoluer leurs pratiques.


Ce que cette expérience m’a confirmé

Cette participation a renforcé plusieurs convictions déjà présentes dans mon travail :

  • 👉 le silence protège rarement une profession ;
  • 👉 l’entre-soi entretient plus de confusions qu’il n’en résout ;
  • 👉 la critique externe, même inconfortable, est souvent plus féconde que l’auto-validation permanente.

Elle m’a aussi rappelé que la vulgarisation critique fonctionne avec ses propres codes :
temps limité, simplification, montage, contraintes de format.
Autant d’éléments qui imposent humilité et prudence dans l’interprétation des échanges.


Une cohérence avec mon travail clinique et pédagogique

Cette démarche est pleinement cohérente avec ce que je tente de défendre au quotidien :

  • en consultation, en évitant les discours alarmistes ou dogmatiques,
  • en formation, en travaillant sur les effets contextuels, le placebo/nocebo, et la responsabilité des mots,
  • dans mes projets éditoriaux, en assumant une ostéopathie modeste dans ses prétentions, mais exigeante dans ses méthodes.

👉 Participer à ce type de débat public, ce n’est pas renier sa profession.
C’est refuser de la sanctuariser.


Pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin

Je recommande évidemment de regarder la vidéo dans son intégralité, en gardant à l’esprit :

  • qu’il s’agit d’un format de vulgarisation,
  • qu’aucune vidéo ne peut résumer un champ professionnel aussi vaste,
  • et que le désaccord fait partie intégrante du débat scientifique.

🎥 Voir la vidéo :
👉 https://www.youtube.com/watch?v=mcSbA36zSmM


En guise de conclusion provisoire

L’ostéopathie n’a pas besoin d’être sauvée par des discours héroïques.
Elle a besoin :

  • de clarification,
  • de régulation,
  • d’humilité,
  • et d’un dialogue exigeant avec le reste du champ de la santé.

Cette vidéo n’est qu’un épisode parmi d’autres.
Mais si elle permet de déplacer ne serait-ce qu’un peu les lignes du débat, alors le jeu en valait la chandelle.

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Optimiser la qualité de votre sommeil : 8 recommandations simples et efficaces

Dormir mieux pour vivre mieux.

Le sommeil est l’un des piliers fondamentaux de notre santé, souvent négligé à tort. Que vous souffriez de troubles du sommeil, de douleurs persistantes ou que vous souhaitiez simplement améliorer votre qualité de vie de manière globale, quelques ajustements simples peuvent faire une grande différence.

Dans cet article, je partage avec vous des conseils pratiques pour optimiser votre qualité de sommeil. Ces recommandations, fondées sur des études récentes et mon expérience en tant qu’ostéopathe, vous aideront à retrouver un sommeil réparateur et à vous réveiller en pleine forme.

Pourquoi le sommeil est-il si important ?

Le sommeil joue un rôle central dans de nombreuses fonctions essentielles de notre corps :

• Il favorise la récupération physique et mentale.

• Il diminue le risque de persistance des douleurs.

• Il soutient le système immunitaire et régule les hormones.

• Il optimise la mémoire et les performances cognitives.

Pourtant, nos modes de vie modernes, dominés par les écrans, le stress et des horaires irréguliers, perturbent souvent ce processus naturel. Heureusement, il est possible de retrouver une hygiène de sommeil adaptée en adoptant des gestes simples.

Découvrez mes recommandations pour un sommeil de qualité

J’ai conçu une affiche claire et visuelle qui regroupe les 8 règles de base pour améliorer votre sommeil. Vous pouvez la consulter ci-dessous ou l’imprimer pour la garder à portée de main.

Quelques points forts à retenir :

1. Dormez dans une pièce sombre, silencieuse et fraîche (entre 16 et 20°C).

2. Réduisez les écrans avant le coucher pour limiter l’exposition à la lumière bleue.

3. Respectez une routine régulière pour signaler à votre corps qu’il est temps de dormir.

Les bénéfices d’une bonne hygiène de sommeil

Adopter ces recommandations ne signifie pas seulement mieux dormir. Vous pourriez aussi constater :

• Une diminution des douleurs chroniques, souvent exacerbées par un mauvais sommeil.

• Une meilleure gestion du stress et des émotions.

• Une augmentation de votre énergie et de votre concentration au quotidien.

Un accompagnement personnalisé pour un sommeil de qualité

En tant qu’ostéopathe spécialisé dans la gestion de la douleur, j’intègre souvent des conseils sur l’hygiène de vie, dont le sommeil, dans mes consultations. Si vous avez des questions ou souhaitez un accompagnement personnalisé, n’hésitez pas à me contacter.

Pour aller plus loin, restez informés en explorant d’autres articles sur mon site !

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Techniques d’Énergie Musculaire Modernisées : Une Approche Plus Précise et Efficace en Ostéopathie

Pourquoi revisiter les techniques d’énergie musculaire ?

Les techniques d’énergie musculaire (TEM) sont depuis longtemps utilisées en ostéopathie et en kinésithérapie pour réduire les tensions, restaurer la mobilité et soulager certaines douleurs musculo-squelettiques. Elles reposent sur un principe simple mais efficace : utiliser la contraction volontaire d’un muscle pour induire son relâchement et améliorer l’amplitude articulaire.

Cependant, comme toute approche thérapeutique, les TEM doivent évoluer avec les connaissances scientifiques actuelles. J’ai récemment suivi la formation “Techniques d’Énergie Musculaire Avancées : Pratique Modernisée, Effets Physiologiques, Neurosciences de la Douleur” du CFPCO, qui propose une mise à jour passionnante de ces techniques, en intégrant les avancées en neurosciences et en gestion de la douleur.

Cette formation a été d’autant plus enrichissante que j’ai eu la chance d’apprendre auprès du Pr Gary Fryer, un chercheur reconnu dans le domaine de l’ostéopathie, dont les travaux sur les modifications neurophysiologiques induites par les techniques manuelles sont une référence. Son approche, rigoureuse et fondée sur les dernières données scientifiques, permet de mieux comprendre comment optimiser ces techniques pour les rendre plus efficaces et adaptées à chaque patient.

Une approche modernisée, éclairée par les neurosciences

Les techniques d’énergie musculaire ont longtemps été expliquées selon une vision purement mécanique :

➡ On contracte un muscle, ce qui entraîne son relâchement grâce à un mécanisme réflexe.

Aujourd’hui, les avancées en neurosciences montrent que les effets de ces techniques vont bien au-delà du simple relâchement musculaire. Cette formation a notamment permis d’explorer :

✔ Le rôle du cerveau dans le relâchement musculaire : ce n’est pas seulement une question de réflexes locaux, mais aussi de modulation nerveuse centrale qui influence la perception de la tension et de la douleur.

✔ L’importance du contrôle moteur et de la perception corporelle : les techniques d’énergie musculaire agissent sur la façon dont le cerveau interprète le mouvement et la tension musculaire, ce qui peut modifier durablement la mobilité et la douleur.

✔ L’effet des TEM sur la douleur chronique : en rééduquant le système nerveux à travers ces contractions ciblées, il est possible d’aider certains patients à retrouver du mouvement sans appréhension ni douleur.

Comment j’intègre ces techniques dans ma pratique d’ostéopathe ?

1. Adapter la force et la durée des contractions

Les TEM classiques utilisent souvent des contractions isométriques intenses. Or, cette formation a montré que de légères contractions peuvent parfois suffire à obtenir un relâchement efficace, notamment chez les patients douloureux ou hypersensibles.

Désormais, j’adapte encore plus précisément la force et la durée des contractions en fonction de l’état du patient, de son ressenti et de son niveau de douleur.

2. Intégrer les TEM dans une approche plus globale de la douleur

Grâce aux connaissances en neurosciences de la douleur, j’utilise ces techniques non seulement pour restaurer la mobilité, mais aussi pour aider les patients à mieux percevoir et contrôler leurs sensations corporelles.

Par exemple :

✅ Pour une douleur chronique, on peut associer les TEM à des exercices d’attention et de respiration, afin de modifier progressivement la perception de la zone douloureuse.

✅ Chez un patient avec une raideur articulaire, on peut intégrer du mouvement actif après la technique pour renforcer les bénéfices à long terme.

3. Mieux répondre aux besoins des sportifs et des patients actifs

Les TEM sont particulièrement appréciées des sportifs, des personnes souffrant de tensions musculaires chroniques ou des patients en rééducation après une blessure.

Avec cette approche modernisée, je peux proposer des TEM plus efficaces et adaptées aux objectifs de chaque patient, que ce soit pour :

✔ Récupérer plus vite après un effort intense.

✔ Améliorer la souplesse et la mobilité articulaire.

✔ Prévenir certaines douleurs liées aux compensations musculaires.

Une ostéopathie en constante évolution

Cette formation m’a conforté dans l’idée que les techniques manuelles doivent évoluer avec les connaissances scientifiques. Ce n’est pas parce qu’une méthode a toujours été utilisée qu’elle est forcément optimale.

Grâce aux apports des neurosciences et des recherches récentes sur la douleur, il est possible de mieux comprendre pourquoi et comment ces techniques fonctionnent, et surtout d’ajuster leur application pour qu’elles soient plus précises, plus confortables et plus efficaces pour chaque patient.

Si vous ressentez des tensions musculaires persistantes, une mobilité réduite ou des douleurs qui limitent vos mouvements, ces techniques adaptées peuvent être une solution intéressante pour vous.

Lors de votre consultation, nous pourrons évaluer ensemble quelle approche est la plus adaptée à votre situation.

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Gérer la Douleur Complexe : Une Approche Modernisée Apprise aux Côtés d’Anthony Halimi

Pourquoi repenser la prise en charge de la douleur ?

La douleur est une expérience bien plus complexe qu’un simple signal d’alerte envoyé par notre corps. Elle est influencée par des facteurs biologiques, mais aussi psychologiques et sociaux. En tant qu’ostéopathe spécialisé dans la prise en charge de la douleur, j’ai toujours cherché à affiner ma compréhension de ses mécanismes et à enrichir mes outils thérapeutiques.

J’ai récemment eu l’opportunité de suivre la formation “Gérer la Douleur” dispensée par Anthony Halimi, kinésithérapeute reconnu pour ses travaux sur la gestion moderne de la douleur et son approche fondée sur les neurosciences. Son site Think’in Anthony Halimi témoigne de son engagement à diffuser des connaissances actualisées et accessibles.

Cette formation m’a apporté des clés essentielles pour affiner la prise en charge de la douleur en ostéopathie, en tenant compte des avancées récentes en neurosciences, psychologie de la douleur et communication thérapeutique.

Une formation tournée vers les données scientifiques les plus récentes

L’un des points forts de cette formation a été d’explorer les mécanismes neurophysiologiques de la douleur au-delà des modèles traditionnels. Parmi les concepts approfondis :

✔ La nociception et la modulation de la douleur : comprendre comment le système nerveux interprète et module les signaux douloureux.

✔ Le codage prédictif : la douleur n’est pas simplement une réponse passive à une blessure, mais un processus actif du cerveau, qui anticipe et ajuste la perception en fonction du contexte.

✔ L’influence de la communication sur la douleur : les mots que nous utilisons en consultation peuvent renforcer ou atténuer une douleur. L’effet nocebo, souvent négligé, peut aggraver la perception de la douleur si l’on emploie un langage inadapté.

✔ Le rôle des émotions et du stress : le système nerveux central joue un rôle clé dans la persistance des douleurs. Comprendre le lien entre stress, émotions et douleur permet de proposer des approches adaptées pour favoriser l’apaisement.

Comment ces connaissances enrichissent ma pratique d’ostéopathe ?

1. Une évaluation plus précise de la douleur

Grâce aux outils issus de cette formation, je peux mieux cerner les différents facteurs qui influencent la douleur de chaque patient :

✔ Facteurs biomécaniques et tissulaires (tensions musculaires, restrictions articulaires).

✔ Facteurs neurophysiologiques (sensibilisation centrale, modulation du système nerveux).

✔ Facteurs psychosociaux (stress, croyances sur la douleur, impact du contexte de vie).

Cela permet une prise en charge plus fine et plus personnalisée, qui ne se limite pas à la simple manipulation ostéopathique, mais prend en compte l’ensemble des éléments influençant la perception de la douleur.

2. Des stratégies adaptées pour chaque patient

L’application des concepts étudiés en formation me permet d’adopter des stratégies d’accompagnement plus efficaces, notamment :

✔ L’ajustement des techniques manuelles pour éviter de renforcer des sensibilités douloureuses.

✔ L’intégration d’exercices de gestion de la douleur (respiration, attention dirigée, mobilisation douce).

✔ Une communication plus adaptée pour éviter l’effet nocebo et encourager la reprise progressive des activités.

3. Une meilleure gestion des douleurs persistantes

Certaines douleurs ne s’expliquent pas uniquement par des tensions musculaires ou des restrictions articulaires. La sensibilisation du système nerveux peut amplifier la perception de la douleur et entretenir un cercle vicieux. Grâce aux approches explorées avec Anthony Halimi, il est possible d’intervenir sur ces mécanismes en proposant des outils qui aident le patient à reprendre confiance dans son corps et à mieux gérer ses sensations douloureuses.

Une vision renouvelée du soin

Cette formation a confirmé l’importance d’adopter une approche plus globale et moderne de la douleur. Il ne s’agit plus seulement de “traiter” une douleur, mais d’accompagner chaque patient dans la compréhension et la gestion de ses symptômes.

Si vous souffrez de douleurs persistantes et souhaitez explorer une approche plus complète et personnalisée, nous pourrons en discuter lors d’une consultation. Mon objectif est de vous aider à retrouver du confort et du mouvement, en tenant compte de l’ensemble des facteurs qui influencent votre douleur.

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Mon expérience aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Soigner des athlètes de haut niveau au sein de la Polyclinique du Village Olympique

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 ont été un moment fort, tant sur le plan sportif que professionnel. En tant qu’ostéopathe, j’ai eu l’opportunité de participer à cet événement exceptionnel en tant que volontaire au sein de la polyclinique du Village olympique. Pendant plusieurs semaines, j’ai eu la chance de prodiguer des soins à des athlètes de haut niveau, venus du monde entier, présentant des profils variés et porteurs de différents types de handicaps.

Soigner des athlètes paralympiques : un défi à la hauteur de l’événement

Intervenir auprès d’athlètes paralympiques a été une expérience unique. Ces sportifs, porteurs de handicaps physiques ou sensoriels, repoussent quotidiennement les limites de leurs capacités. Leurs exigences physiques et mentales sont à la hauteur de celles de n’importe quel athlète de haut niveau, si ce n’est plus. Mon rôle, en tant qu’ostéopathe, consistait à les accompagner dans leur préparation et leur récupération, en collaboration avec une équipe médicale pluridisciplinaire.

Les consultations ostéopathiques que j’ai réalisées visaient à soulager les troubles douloureux, améliorer la mobilité articulaire et optimiser la performance des athlètes. Qu’il s’agisse de prévenir ou de traiter des douleurs, les soins devaient s’adapter à chaque individu, en tenant compte de la nature du handicap, mais également des spécificités propres à chaque discipline sportive. Cette capacité à moduler les techniques ostéopathiques en fonction des besoins de chaque athlète a été l’un des aspects les plus enrichissants de cette mission.

Quelques moments avec les athlètes et les collègues thérapeutes.

Une collaboration entre experts de la santé

La polyclinique du Village olympique réunissait une équipe de professionnels de santé triés sur le volet, sélectionnés par l’APHP et le COJOP pour leurs compétences spécialisées. En tant qu’ostéopathe, j’ai eu l’opportunité de travailler en étroite collaboration avec des kinésithérapeutes, médecins du sport, et autres praticiens spécialisés dans le suivi des athlètes. Ce travail en équipe pluridisciplinaire permettait une prise en charge complète et personnalisée, assurant un suivi optimal des athlètes à chaque étape de leur parcours.

Cette collaboration m’a permis de renforcer mes compétences dans la gestion des pathologies liées à l’effort intense et aux spécificités des sports paralympiques, tout en m’enrichissant de l’expertise des autres thérapeutes. Ce partage de connaissances a véritablement contribué à faire de cette expérience un moment fort de ma carrière.

Une expérience en immersion au sein de la polyclinique du village olympique.

Des athlètes venus des quatre coins du monde

L’une des particularités de cette mission était de prendre en charge des athlètes issus de délégations internationales, représentant des cultures et des façons d’aborder le soin très différentes. Qu’ils viennent d’Amérique, d’Asie, d’Afrique ou d’Europe, chaque athlète portait avec lui une histoire unique, avec ses défis personnels et ses attentes spécifiques. Cela demandait une grande capacité d’adaptation, non seulement sur le plan linguistique, mais aussi dans la manière d’aborder les soins. Chaque consultation était une rencontre, une opportunité d’apporter un soulagement et un soutien à des sportifs qui ont fait de leur handicap une force.

Un poste de prise en charge des prothèses d’Ottobock dans le Village.

Une expérience enrichissante sur les plans humain et professionnel

Participer aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 en tant qu’ostéopathe au sein de la polyclinique a été une expérience exceptionnelle, à la fois enrichissante et stimulante. J’ai eu l’opportunité de soigner des athlètes d’élite, porteurs de handicaps variés, et de collaborer avec des professionnels de santé parmi les plus compétents dans leur domaine.

Ce type d’expérience souligne l’importance de l’ostéopathie dans l’accompagnement des sportifs de haut niveau, mais aussi dans la prise en charge adaptée des personnes en situation de handicap. J’en ressors avec une vision renouvelée de mon métier, plus riche des rencontres et des échanges qui ont marqué cet événement.

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Comprendre la mécanique de la douleur : une approche intégrée dans ma pratique d’ostéopathe

Pourquoi approfondir la compréhension de la douleur ?

La douleur est une expérience complexe, influencée par des mécanismes biologiques, psychologiques et sociaux. En tant qu’ostéopathe spécialisé dans la prise en charge de la douleur, notamment des douleurs chroniques et complexes, je considère qu’il est essentiel d’actualiser continuellement mes connaissances sur le sujet.

Récemment, j’ai suivi le e-learning “La mécanique de la douleur” proposé par Laurent FABRE via le CFPCO, une formation qui m’a permis de revisiter les fondements de la neurophysiologie de la douleur et d’explorer des concepts avancés pour affiner ma prise en charge des patients souffrant de douleurs persistantes.

Un enseignement au croisement de la science et de la pratique clinique

Cette formation a offert une synthèse des dernières avancées scientifiques sur la douleur, en intégrant des notions fondamentales telles que :

• La distinction entre douleur aiguë et douleur chronique : un élément clé pour adapter les stratégies thérapeutiques et éviter la chronicisation des douleurs.

• Le rôle du système nerveux dans la modulation de la douleur : comprendre comment la nociception est modulée au niveau spinal et cérébral permet d’affiner les interventions thérapeutiques.

• Les mécanismes centraux de sensibilisation : un phénomène fréquent dans les douleurs persistantes, où le système nerveux devient hypersensible aux stimuli.

• L’importance des facteurs contextuels et cognitifs : attentes, croyances et expériences passées influencent profondément la perception de la douleur et l’efficacité des traitements.

Ce cadre théorique résonne particulièrement avec mon approche, qui s’appuie sur le modèle bio-psycho-social dynamique, en intégrant des outils issus des neurosciences, de la psychologie et de la thérapie manuelle.

Enrichir ma pratique clinique et pédagogique

L’un des aspects les plus intéressants de cette formation est qu’elle ne se limite pas à un cadre théorique. Elle propose également des outils concrets pour traduire ces connaissances en actions thérapeutiques.

Dans ma pratique quotidienne, cette formation m’a permis de :

• Mieux expliquer la douleur à mes patients : L’éducation à la douleur est une étape essentielle dans la prise en charge. Grâce à des analogies et des explications simplifiées, il est possible de modifier la perception de la douleur et de réduire l’anxiété liée aux symptômes.

• Adapter mes interventions selon les mécanismes sous-jacents : Face à un patient souffrant de douleurs neuropathiques ou d’une hypersensibilisation centrale, l’approche ne sera pas la même que pour une douleur nociceptive classique.

• Intégrer davantage les effets contextuels dans ma prise en charge : Mon travail avec Les Placébologues m’a déjà amené à explorer comment les interactions thérapeutiques influencent les résultats cliniques. Cette formation a renforcé cette perspective en illustrant l’impact des attentes et des croyances du patient sur l’évolution de sa douleur.

• Affiner mon enseignement auprès des étudiants et des professionnels de santé : En tant qu’enseignant à Ostéobio et formateur en thérapie manuelle, j’intègre ces notions dans mes cours pour aider les futurs praticiens à adopter une vision plus large et moderne de la douleur.

Conclusion : Un pas de plus vers une ostéopathie éclairée par la science

La formation “La mécanique de la douleur” du CFPCO s’inscrit dans une démarche que je défends depuis plusieurs années : proposer une ostéopathie fondée sur des données probantes, tout en intégrant la singularité du vécu du patient.

La gestion de la douleur ne peut se limiter à une approche biomécanique traditionnelle ; elle nécessite de comprendre comment le cerveau construit la perception douloureuse et comment le contexte de soin peut moduler cette expérience.

C’est dans cette dynamique que je continue à enrichir ma pratique et mon enseignement, avec un objectif clair : offrir aux patients une prise en charge éclairée, fondée sur les connaissances scientifiques les plus actuelles, et centrée sur leurs besoins spécifiques.

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Le Red Star FC Sacré Champion de National 2023-2024 : Une Fierté Partagée en Tant qu’Ostéopathe du Club

🏆 Une Saison Exceptionnelle Couronnée par un Titre

Le 26 avril 2024, le Red Star FC a inscrit une nouvelle page dans son histoire en devenant Champion de France de National 2023-2024. Une semaine après avoir validé sa montée en Ligue 2, le club a confirmé son statut en terminant en tête du championnat, récompensant une saison exceptionnelle marquée par du jeu, de la rigueur et un collectif soudé.

Au-delà du titre, cette victoire symbolise le travail acharné de tout un club, des joueurs aux dirigeants, en passant par le staff technique et médical.

Avec le coach Habib BEYE et le trophée de champion !

💆‍♂️ Mon Engagement au sein du Red Star FC Depuis 2013

Depuis 2011, j’ai le plaisir d’intervenir en tant qu’ostéopathe de l’équipe professionnelle. Mon rôle au sein du staff est d’accompagner les joueurs au cours de leur préparation physique, leur récupération et la prévention des blessures.

Une saison de football est longue et intense, avec son lot de chocs, tensions musculaires et exigences physiques élevées. Optimiser la récupération et limiter les risques de blessure est essentiel pour permettre aux joueurs de maintenir leur performance au plus haut niveau.

Mon intervention se fait en synergie avec le staff médical et les kinésithérapeutes du club, afin de proposer une prise en charge globale adaptée aux besoins individuels des joueurs.

L’Ostéopathie, Un Atout dans le Football de Haut Niveau

L’ostéopathie a toute sa place dans le football moderne, en complément des autres prises en charge médicales et paramédicales. Parmi ses bénéfices :

✔ Optimisation de la récupération : Après les matchs et les entraînements, un travail sur la mobilité et la détente musculaire permet d’accélérer le processus de régénération.

✔ Prévention des blessures : L’identification et la correction des troubles fonctionnels aident à réduire les risques de blessures musculaires et articulaires.

✔ Amélioration de la performance : En intervenant sur ces troubles fonctionnels, l’ostéopathie contribue à une gestuelle plus fluide et efficace sur le terrain.

✔ Gestion des douleurs chroniques : Certains joueurs souffrent de douleurs récurrentes (pubalgie, tendinites, douleurs lombaires). L’ostéopathie permet d’améliorer leur confort et de prolonger leur longévité sportive.

Un Titre Historique, Une Équipe Prête pour la Ligue 2

Ce sacre en National est une récompense méritée pour l’ensemble du groupe, qui a su gérer la pression, maintenir son niveau d’exigence et répondre présent dans les moments clés.

La montée en Ligue 2 représente un nouveau défi passionnant pour le club et l’ensemble du staff. Le travail continue, avec encore plus d’engagement et d’exigence, pour que le Red Star FC puisse briller à l’échelon supérieur.

📢 Envie d’en savoir plus sur l’ostéopathie dans le sport ?

Que vous soyez sportif amateur ou de haut niveau, l’ostéopathie peut vous aider à améliorer votre récupération, prévenir les blessures et optimiser vos performances.

Si vous souhaitez bénéficier d’un suivi adapté à vos besoins, vous pouvez prendre rendez-vous dans l’un de mes cabinets à Paris 12e ou Livry-Gargan;

🔗 Lien externe :

Article officiel du Red Star FC sur le titre de Champion

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